Les gens que j'aime

 

 

Mercredi 16 octobre 2024 :  Ce matin, tu étais excite. C'est touchant. Pas une micro seconde, j'ai regretté de t'avoir connu.  17h11

 

 

 

Mercredi 16 octobre 2024 :  6h21   (arrête de râler du matin.. c'est de ta faute... )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 7 octobre 2024 : merci à beaucoup. 

Et merci à beau papa. Le père de mon compagnon.. ( je suis déçue par mes frères et sœur. Tous des demi.. ) ça n'a aucun sens les liens du sang.  Je ne suis pas maman... Je ne peux comprendre peut-être...  

 

Sacré Beau Papa... Vous ne  comprenez rien ?  

Comme votre fils...  Toujours un doute.  Je vous adore mais....

 

 

 

 

Marco 

Marco c'est dès qu'il y a un souci sur le pc, il est là.

Ça a été mon premier petit copain. 

Nous sommes très proches.

Il n'est pas "normal".  Les informaticiens ou geek sont louches. 

Très jeune, j'avais vu qu'il y avait un truc de bizarre. Il s'habillait n'importe comment, des chaussettes dépareillées et rigolotes, nourriture c’est un enfant. Il s'en fout.  Son cerveau ne tourne pas comme tout le monde.

Mais attention, il faut jamais dire quelque chose  de mal contre lui. Mais qu'est-ce que ça peut te faire? 

Il travaille vite. Il ne m'explique même pas.  

Je l'adore encore aujourd'hui. Dès que je l'appelle, je sais qu'il est là. Je ne vais pas tout comprendre mais il est là.  

Il a été marié avec ... et il est papa de deux filles.

Divorcé maintenant. Avec,une asiatique qui était venue pour ses etudes.  Elle me déteste et je la déteste. Au départ, elle a commencé à me faire chier en ne parlant jamais français. Asiatique ou anglais.  

Je m'en fiche. Ses filles m'aiment bien. C'est le principal. Il adore ses filles.

 

 

J

Il est parti aussi. Cancer foudroyant.

C'était mon premier amoureux. J'avais 4 ans. Je disais à tout le monde que je me marierai avec.  Tout le monde me disait qu'il n'est pas terrible.  Je répondais N'importe quoi ! Il avait 4-5 ans de plus que moi. Quand il a commencé à avoir des devoirs, j' étais assise à table à côté. Toute sage et je le regardais

Je savais qu'après ses devoirs, petite promenade et on attendait son papa. Papa le récupère et j'allais voir les autres.

Toute fière. Tous les jours pareil. Ses grands parents riaient. Les autres savaient que j'étais avec mon futur mari. C'était super important ! 

A 4 ans j'avais déjà mon caractère. Beaucoup ne me connaissaient pas. J'étais la petite qui est toujours avec J. Il était très timide, moi aussi.

Quand on a grandi, nous savions tous les deux que nous étions amoureux.

Il était ingénieur.

Je ne pensais pas qu'il partirait si vite.

Ses parents sont contents de me revoir. Ils sont toujours amusés qu'on reparle d'avant.

Ils savent que j'ai des problèmes de santé. La dernière fois que je les ai vu, j'avais pour eux une SEP et une suspicion de quelque chose au poumon. Ils m'ont dit c'est sûrement un petit truc, En plus tu ne fumes pas. J fumais énormément. 

 

 

Elle était mon amie. Collège et Lycée. Je ne sais pas pourquoi nous sommes devenues amies. Nous étions des contraires. 

je n'ai plus eu de ses nouvelles depuis très longtemps.  17 ans environ.

 

 Juste avant, mon opération du poumon j'ai fait des recherches sur internet. Je trouve une jf de la même ville et même âge , décédée y a plus de 5 ans..  C'était pas elle.

Ça me travaillais quand même.

Après la clinique, j'ai repris des rechrecherches.

Nous  avons demandé directement à sa maman. Oui c'était elle.  Double cancers. Elle avait galéré pour le premier et avec le second, elle est morte.

Ça a été très étranges entre nous. On ne se parlait pas souvent. On en avait pas besoin. Les premières cigarettes,  les premiers amours.  Elle savait je savais.  On a fait des conneries.  Normal. 

Deux souvenirs qui montrent son esprit. 

Au lycée,  la CPE toc à la porte. C'était pour elle. Elle la suit. On était au temps du fixe. Ses parents avaient appelé pour prévenir que sa grand-mère venait de décéder. Elle revient et la classe demande ce qu'il y a.

Elle me dit c'est rien. C'est ma grand-mère qui est morte. On écrivait des petits mots entre nous et on faisait circuler dans la classe. Elle  entendait.. et elle s'est levée Et je viens de perdre une grand-mère . Pas grave je l’aimais pas.  

 

Une autre fois, elle avait un repas de famille. Sa tata avait amené sa fille trisomique, 

Y a des choses qui ne se font pas. Amener sa fille trisomique à table! 

Elle a dit, je serai psychomotricienne. Ça me plaît et si ça fait chier mon père tant mieux.

Elle y tenait. 

On a coupé en Terminal. C'était plus pareil.  Elle était grave parfois.

Comme beaucoup, nous étions des pourris gâtés. Et nous avions des idées .

Son papa avait des idées bien arrêtées. 

Je n'ai pas été le voir. Nous n'étions pas amis, pas du tout.

Aujourd'hui c'est peut-être différent pour lui. 

 

 

P.

Lui, c'est spécial. 

Le vendredi 9 août 2024, j’ai eu un drôle de truc.

Je suis la spécialiste des drôles de trucs.

Je reviens de la kiné avec un VSL. J’avais chaud, habillée n'importe comment, mon copain était reparti à Paris pour les JO .

Je veux juste rentrer à la maison.

Je regarde à gauche par le carreau de la voiture. Et je vois P. 

Un homme que j’ai pas vu depuis 20 ans. 

Je demande à l’ambulancière de me déposer quelques secondes à côté du Monsieur.

Et c’est : « Combien t'es beau, combien t'es belle » de Miossec.

Elle s’arrête à côté.

Je le regarde et je lui dit « oh putain toujours aussi beau » 

C’est pas du tout dans mes habitudes. Tout s’est arrêté quelques secondes.

Nous étions contents tous les deux.

Lui c’est une ancienne connaissance qui m’a charmé et que j’ai charmé.

C’était un petit jeu entre nous. Nous n’avons jamais été loin. Jamais eu un problème avec.

Un motard, avec toute la panoplie. Les bières, les cigarettes etc..les femmes.

 

Des situations comme ça, c’est « magiques ».

 

Il a toujours un cuir marron.  Il est très généreux aussi. Ça m'avait marqué.

 

On s'est revu après . Il a perdu ses parents mais toujours les mêmes habitudes les vendredis. Il court, apres il va dans un café/ bar où il allait avec son papa. boire un truc et jouer aux jeux toujours les mêmes numéros. Le café bar c'est plus pareil, Nouveau patron. Et on ne fume plus à l'intérieur. 

 

On a un peu vieilli. Il savait pour la SEP. 

C'est un bel homme. Lui c'est sûr. 

 

C'est une sorte de coup de foudre entre nous. 

Chacun savait que c'est pas possible entre nous. 

 

Nous sommes jeudi. Demain si tout va bien, il fait son vendredi après-midi

Il sait qu'il est beau. Ça me bouffe parfois. Et timide etc..

Et moi, je serai ravi de le voir si ça se fait. 

 

Je sais que je peux compter sur lui si c'est possible pour lui,

 

J'ai son mobile :) et s'il passe devant en moto je reconnais le son. 

 

Mon compagnon sourit.. Ils ne sont pas copains. C'est mon copain à moi. Et puis, c'est comme ça. 

 

 

S.

Toi aussi, tu as décidé de partir quand j'ai commencé le lycée. Sacrée Seconde.  Je ne t'ai pas connu très longtemps. 4 mois. Tu étais super souriant. Toujours prêt à faire des conneries. 

A la main une cigarette de l'autre, ca dépendait. Tout etait possible. Et toujours un sac à dos noir.

Toujours avec ton copain G. Il suivait toujours et nous regarder en nous faisant comprendre qu'il ne comprenais rien.

Tu n'étais pas toujours correct.  La CPE te suivait toujours. Dès qu'elle te voyait, elle contrôlait. Elle t'aimait bien.

 

Un jour, nous étions  tous les deux dans un couloir. Tu avais une revue. Une sorte de Charlie Hebdo ou un truc X. Tu admirais des images. Et la CPE passe.  Super mec. Tu m'as donné ta cigarette allumée. Et tu as suivi la conseillère en me disant merci.

Tu ne seras puni que pour une chose. C'est pas cool. J'ai éteint la cigarette.

En reecrivant ici, je trouve que ça semble irréaliste. Ça parait tellement loin. Il a du avoir une colle et ses parents ont été mis au courant. Tu avais + que 16 ans. 

 

Un jour, tu as appelé ton copain pour qu'il passe chez toi.

S a décidé de se suicider avec le revolver de son père.

Le copain arrive et monte dans la chambre de S.  Et il voit son copain mort après un suicide avec un revolver. Il n'est jamais revenu au lycée. 

Ça a été un choc dans le lycée. Y avait pas encore internet, pas de portable. 

On avait le fixe, la radio, la tele et la presse. Il y avait des personnes qui avaient disparu, pas envie d'avoir des emmerdes et les parents derrière.

Les proches avaient le commissariat pour avoir des informations. Y avait pas de psychologues.

S était enfant unique. 

Ses parents ont été détruits, ils ont quitté la région.

J'ai connu sa grand-mère. Nous sommes allées au cimetière plusieurs fois. 

Plusieurs copains de S ont eu  des contacts avec elle. Elle les avait souvent connus lorsqu'ils étaient petits. Sa grand-mère est décédée à l'âge de 100 ans. Elle a tenu en partie pour son garçon peut être.

 

 

D. le sculpteur 

Tu as bien morflé ! Je t'avais dit !!! D. tu es un artiste. Rien à dire.

Tu aimes ce que tu fais. Tu as énormément de charme, tu passes bien avec tout le monde hormis quelques personnes.

Tu étais parti faire une école en Belgique et après tu as fait le tour de l'Europe.

J'ai suivi. Quand tu as une idée! 

Tu es  partout sur le net. Ce sont  des trucs éphémères tes travaux.

Tu as fait des présentations.  Je me suis intéressée à certains des travaux. Et quand, je voulais voir, c'était trop tard. L'appareil photo’ tu ne connais pas, C'est du passé. Tu es sur autre chose.

 

Je t'ai vite retrouvé en mai. Tu es toujours le même.  Un danger ! Je comprends rien avec toi. J'ai stressée souvent pour rien,

 

Tu es revenu à Amiens. On reste attaché à sa ville. Tu disais que tu quittes Amiens dès que possible. Revenu.  La guitare c'est ta seconde passion. Zz Top etc..   Je t'adore et pas plus de 30 minutes. Après tu m'embrouilles et j'ai un début de migaine. 

 

T.

Un passionné des insectes. Beaucoup de recherches, tu donnes des cours dans des grandes écoles, muséum  national .. Bravo. Je sais que tu as toujours compté sur personne. Tout ce que tu as réussi c'est tout seul. Super libre. Tu avais tes choix. Tu étais déjà vegan. Manger avec toi, ca faisait toujours plaisir au cuisinier.  Tu es à la mode. 

Il y avait une discussion pour pas grand chose, tu sortais un livre. (Stéphan King).  Tu te fiches de tout ça. On a compris.

 

(Jeudi 10 oct 2024 Comme depuis le lycée, j'ai lu un Stéphan King.  HOLLY. Tu avais raison pour certaines choses.  Y a des trucs où je te rejoins de plus en plus.  

Tu n'es pas entré dans plusieurs sujets. Je t'adore de plus en plus !

 

Je retiens que tu étais un grand malade en SVT. A la meme table pendant ses années. Nous coupions des êtres vivants. Un petit sourire et tu faisais tout. Couper des blattes déjà.  Et regarder au microscope et faire un dessein. L'affaire des souris et de la grenouille. Tout cela ne se fait  plus.

 

Tu faisais tout et je regardais. Je faisais les 2 deux dessins à chaque fois. Tu es trop brouillon.  On travaillait en équipe! Les prof n'ont rien vu?

 

 

Cyril 

Vite connu et tu es vite parti. Un cancer.  "A la Recherche du temps perdu". Toujours avec ton livre. Je ne sais pas du tout de quoi ca parle. Tu me racontais, je faisais l'intéréssee.  Tu le voyait que ça me gonflait. Chaque fois j''étais punie!!! 

T'étais cool.

Jamais tu te plaignais. Tu etais souvent absent,  on savait que tu dois être hospitalisé, Et tu revenais avec le sourire. 

 

Un petit truc et pour moi, c'était la fin du monde. Je me trouvais déjà bête. Alors aujourd'hui...

Le livre de Proust, toujours pas envie. Toujours avec toi.

 

 

Jean Christophe 

On avait fait une formation Informatique Programmation et beaucoup de stats. 6 mois environ.

On faisait des journées entières.  On arrivait le matin "boulot", on mangeait à deux et après midi "boulot"

On avait tout validé.  J'aime bien choisir avec qui je travaille.

Le professeur n'était pas terrible et nous voulions surtout profiter des logiciels.

Lui il venait pour son salaire.   

 

Comme tous les autres il était très très beau, patient et calme. 

 

Il était intéressé par l'anglais et le journalisme. Il se voyait à Londres.

Pour me faire chier, il sortait souvent son anglais.. A l'écrit je peux déchiffrer, à l'oral rien rien.

 

Jean Christophe a eu un problème, suite à un accendie. 

Il a été surtout touché à une main et aux jambes. Des opérations ont suivi.

Il a été super fort. Il a rencontré des enfants brûlés. Il a trouvé sa voie dans des associations.

Ils travaillaient pour les enfants qui ont été confrontés au feu.

Des petites choses qui améliorent leur vie. Je n'ai plus de nouvelles. Le Covid a été une période dure. 

(Jeudi 17 octobre 2024 : il ne serait pas homosexuel ? Ca expliquerait des trucs... )

 

Christophe 

(grand corps malade vocalement. )

Homme très bien. Je l'ai vu, entendu, la première fois en amphithéâtre. Il était derrière moi. Il a dit une phrase et je me suis retournée. Il était pas mal en plus. Des voix comme ça, ça ne passe pas inaperçue.

Je l'adore et il était super sympa. 

Beaucoup de filles étaient autour de lui. Elles étaient sous le charme. Et lui, il l'avait remarqué ? J'aimerais lui demander.

Il n'y avait pas déjà dans les médias Grand Corps Malade,  Quand je l'ai entendu parler à la radio, tout de suite j'ai repensé à Christophe. 

 

J

Alors toi, tu m'as fait une belle blague.

J'ai fait ta connaissance quand j'avais un an et toi, un an et 3 mois.

Beau garçon. Je n’ai jamais fait attention.

 

A chaque fois, qu'il y a Johnny Hallyday à la télé et sur une photo, on se dit, c’était le même homme.

C'est le côté belge. Je vois une ressemblance.

 

Nous étions tous les jours ensemble.

Pour moi, tu étais mon frere et moi ta sœur. Toujours là pour moi.

Tu as arrêté la scolarité à 16 ans. Toujours le sourire.

Tu as fait des BEP ou des  trucs comme ça.

Tu t'es vite engagé dans l'armée.

 

Nous sommes restés amis.

 

Un motard aussi. Et comme beaucoup tu as aimé l'alcool et ce qui va avec. Les filles aussi.

Généreux et avec un très bon caractère. Jamais de dispute. Toujours d'accord avec moi. Ca devenait chiant parfois.

 

Je ne te connais pas saoul ou drogué. Il se serait pas permis je crois. Aucune violence. Juste chiant à force :)  Toujours être impeccable avec moi.

Tu savais que certains trucs étaient nuls. Et ce n'était plus vraiment toi.

 

Nous approchions de nos 28 ans. Tu décides de te marier. Et d'être plus sage. J'ai dit oui mais t'étais déjà sage. Après tu veux un bébé... Pas réussi. Ta femme décide de faire une demande de divorce. 

 

Nous passons un samedi apres-midi ensemble. Et il me dit,  tu te rends compte ça fait 3... ans . Nous sommes encore jeunes.  Tu te rappellais de beaucoup de choses qu’on avait fait. Vers 18h. Je décide de rentrer.  Tu m'as dit à plus tard. 

 

Et lundi, nouvelle semaine. A 18h, on toque.  Je vais ouvrir. Ton frere m'apprend que tu as été  retrouvé pendu. 

 

La police et les gendarmes vont faire une enquête. Ça a duré 2 semaines. Je suis allée voir ta maman. Ce n'était pas un meurtre. Il a laissé un courrier pour expliquer son suicide et avait mis en vente plusieurs choses. Et avait choisi sa dernière tenue.

 

J'ai appris que son papa avait été très dur avec lui, toujours contre lui sans raison. Il a sûrement pris des coups.  Une personne qui sourit tant, ca cache quelque chose.

A l'armée, il a du voir des choses horribles. 

 

Il savait qu'on ne reverrait plus. On avait parlé de la mort.

 

Pas d'église, incinération. Ta maman a choisi qu'il se ferai enterrer avec messe à l’église. OK. J'y suis allée. C'était triste mais c'était son choix. Pas de drogues ou trop d'alcool dans son sang. 

 

A l'église y avait des groupes. Ceux qui sont venus et demandés des certificats pour s'excuser auprès de leur employeur. On dirait que c'était une fête.

La famille ravagée, son père et son ex femme absents.

Et ses amis tristes et on se rappellait des moments avec lui. Il avait de ces copains ! J'en connaissais plusieurs , les revoir après tant d'années.

Toujours généreux, son ex femme a eu des sous. Et elle s'est bien battue pour. 

C'était trop tôt pour partir, mais s il se sentait pas pret pour continuer.  

 

 

 

c'était un copain de Lycée. En seconde. Super beau, intelligent et super nul en langues. Allemand et anglais. Il avait une superbe moyenne. Je me rappelle qu'il y avait deux hommes en lui. Toutes matières et le sport très bien mais que c'était les langues rien du tout. Il le montrait bien. Sérieux toujours et en langues y avait un truc. Si on lui posait une question, il avait un drôle de regard et disait en français’ j'ai rien compris. 

 

Il est aujourd'hui Professeur Agrégé en Chimie Psysique.

 

Il est extra. C'est toujours un plaisir de le voir. Chimie Physique sont des matières pas pour tout le monde. Et les planètes aussi il aime. 

Super beau mais pas trop pour moi. Je disais à une copine il ressemble un peu à Tom Cruise.

Les goûts. Encore aujourd'hui quand je vois Cruise Cruise. Il est beau mais ...

 

 

 

lui aussi c'était une "connaissance" de Lycée. 1ere. 

Il était le mec cool, super beau, d'une bonne famille. Surtout d'après lui. J'ai vu des photos sur le net pas tres anciennes. Il se décrit toujours comme la perfection.

Je l'ai écouté une fois.  Aucun regret. Depuis  mes 16 ans ! Je n'ai pas changé d'avis. 

Donc je l'aime bien. 

 

 

La Mère supérieure et la sœur

A ce moment là, comme traitement contre la SEP, c'était une perfusion par mois.

Je vais voir le neuro.  J'ai fait tous les services.  Il m'a trouvé un lit une chambre double pour la perf.

Je passe au service et il me dise où aller.

Lit chambre côté fenêtre.  C'était l'infirmiere gentille. Elle commande le produit et  elle vient poser la perfusion. C'est toute une organisation. On était en 2005 je crois. 

 

J'étais avec une femme âgée. Elle était dans son lit. Sympa. Normale.

Je lui parle vite fait. Je m'installe dans mon lit. 

Les infirmières (c était le temps où on avait des infirmières, des aides soignantes) vont passer souvent vérifier les constantes de la dame. Et faire des examens. 

Je lui dis que je vais dormir un peu. Je regarde dehors par la fenêtre. Le produit me fatigue les premieres minutes.  Et un drôle de goût..  c'est que c'est bon.

 

Toutes les 30 minutes l'infirmière vérifie et note mes constantes. 

J'entends que la voisine a une visite. Elles papotent. 

Je tourne dans mon lit. Et je vois les deux dames. Plus pareil du tout. Sa visite c'était une sœur et ma voisine était une Mère Supérieure. 

Ah oui. J'avais vu une petite mamie et là, elle était en tenue de Mère Supérieure.

D'accord.

Ce sont deux dames dans un hôpital. Des êtres humains. Adorables.

La sœur me dit qu'elle doit partir. Contente de m'avoir rencontrée.

La dame dans le lit était  une Mère Supérieure. C'était une sœur Emmanuelle. (En ce moment c'est l'Abbé Pierre)

 

J'ai discuté avec la Mère Supérieure. On a rigolé.  Elle était coquine

(Y avait pas de Dieu. )

 

La perf terminée pour moi. C'était une heure d'attente et après retour à la maison.

La Mère Supérieure allait bien mais super froid. Je lui ai proposé un chocolat chaud à la machine. Elle a dit oui.  Elle a aimé. Un chocolat avec une Mère Supérieure.

Je crois qu on n embrasse pas une Mère Supérieure.

Je retrouve ma voiture. Je dis que je rentre à la maison. Un texto general : "La perf ça a été et comme voisine une dame super gentille Une Mère Supérieure. "

 

Encore un miracle de la vie?

 

Des mois après, j'achète des légumes en ville. Et une sœur vient me voir.

Elle demande si c'était moi à l'autre fois à l'hôpital avec la Mère Supérieure. Je lui dit oui.  Elle me dit que la mère Supérieure est décédée juste après mon départ. Quelques minutes après.

Elle gardait un bon souvenir de moi.

 

On a froid avant de mourir ?  Elle était gelée la Mère Supérieure. 

 

Vérification sur internet. Oui une Mère Supérieure est bien décédée.  Sa Communauté a posté des hommages. 

J'ai revu l'infirmière.  Elle a dit Oui la Mère Supérieure est décédée juste après votre départ. 

Très bon souvenir. Elle a déliré peut-être? 

 

 

 

P. Le Belge

C'était  (Oui il est aussi décédé Je suis un chat noir?  Pas du tout) un homme de Bruxelles. 

Je vais recommencer avec mes  il était beau, intelligent, presque parfait. 

Il avait ses affaires pro ou perso sur Amiens.

Il faisait Bruxelles- Amiens- Paris (en banlieue)  tres souvent.

Je le connaissais lui et sa voiture voiture immatriculation Belge.

Un cadre sup sup dans une grande entreprise.

On a parlé un peu en centre-ville ville.

C'était un belge .

 

Il faisait ce qu'il voulait, il avait l'accent de Bruxelles et une tête de cadre sup sup belge.  Il jouait au Français ? Ça m'a toujours fait sourire. Y a pire! 

 

Mon copain faisait le chemin inverse pour le travail. Il était dans une boîte en Belgique.  

 

P. Le Belge a pris l'habitude de me dire bonjour. On a sympathisé. Échange de numéro de tél.

P. Le Belge  (il fait psychopathe, bien fait) était beaucoup plus âgé que moi. Une grande vingtaine d'années en plus. 

 

Je ne veux pas plus qu'une connaissance. Il a parlé de ses relations personnelles.  Il était très festif.  Il aimait un homme politique français qui devait être président. 

 

On a de suite été d'accord.

 

Il avait pleins de rendez-vous. Un petit carnet. Je ne sais pas ce qu'il y avait dedans. 

 

Il m'a beaucoup aidé quand je lui ai dit que j'avais été diagnostiquée SEP. 

 

En cas de problème je pouvais envoyer un texto ou un mail à son enfant. Pas à sa femme.

 

Les mois sont passés , année sûrement,  plus de nouvelles. Je décide d'envoyer un mail à son enfant Stéphan.

Réponse rapide.  L'enfant, qui a mon âge, me dit que son père est décédé.

Curieusement, je lis le mail et je me dis MAIS c'est une femme. Ben oui, Stéphan est une femme.

Elle est partout sur le net.

Il s'est fichu un peu de ma gueule.  Il savait que pour moi Stéphan(e) c'est un homme.  C'est pas clair, aucune précision.  

Il me dirai non Stéphan c'est commun pour une femme en Belgique. 

 

T de Brest 

Comme beaucoup, j’ai été sur le net pour avoir des infos sur la SEP.  Forum Sep. Une seule personne avec qui je me suis bien entendue et qui est toujours en contact  avec moi, depuis 20 ans, c’est T de Brest.  Rien à voir avec Miossec le vrai Brestois. 

On se perd 3 / 4 ans. Il m’envoie de ses nouvelles parfois et idem de mon côté. 

On a eu le diagnostic SEP à la même période.

Je l’ai connu avec sa copine de Brest. J’étais déjà dans mon délire Miossec. Elle s’inquiétait de la maladie. On parlait surtout SEP.

T de Brest et moi, nous nous sommes perdus longtemps. Il en avait marre d’Internet et des forums.

Et on a repris nos vies.

Maintenant il est marié et papa d’une fille.  J’avais même pas su qu’il était papa. Il m’a parlé de sa fille, j'ai pensé à un bébé. Mais pas du tout ! Une petite demoiselle. Au moins 10 ans.

 

Quand j’ai été opérée pour le cancer, j’ai envoyé un texto à T de Brest. On s’est reparlés. Il n’est plus à Brest, il n’aime toujours pas Miossec et pour bien finir ce n’est même pas un Brestois. C’était sa copine qui était du Finistère.

Je l'aime bien. Nous ne sommes pas de vrais copains. Je le textote parfois, j'ai une réponse parfois.

 

Je trouve toujours un truc à lui dire et parfois je lui demande où il en est avec la SEP.

Je lui raconte ma vie.. Il m'arrive des trucs étranges comme beaucoup.

Il ne crois pas à mes histoires.

 

Je boude un peu mais au final, c'est pas grave. Il travaille, il est marié, papa et Sepien.  (Je boude là... 25 septembre 2024. 9h04)  Samedi 28 septembre 22h33. Je boude toujours !  3 jours 😀 mardi 1 octobre 2024 curieux . Je rereboude. C'est rien. 

(Et merde, nous sommes jeudi 10 octobre 2024 soir.  Je boude pour longtemps. A  dans 3 ou 4 ans si nous sommes encore en vie et avons encore envie d'échanger. Très joli mes écrits)

Vendredi 11 octobre 2024 Et non... je ne boude plus. On verra.

Jeudi 17 octobre 2024 : C'est amusant avec Thomas. Il est 15h00. Hier deux bonnes  nouvelles, je lui envoie un mal... Christophe Miossec va reprendre son métier ça va mieux et je termine avec j'ai vu le cancérologue.. tout va bien d'après de scanner. Il faut faire attention on se revoit dans 6 mois.  Pas de reponse !   Je vais râler :)

 

 

 

M (lui c'est limite)

Je l'aime bien et je sais qu'il ne faut pas avoir confiance. D'origine Italienne. Il magouille toujours. Il sait se vendre.

Il avait son charme (nous n"avons plus 20 ans). Il ne changera jamais.

Il est dans la décoration, des voleurs parfois.

Je n'ai pas du tout le même goût. A plusieurs occasions, il m'a offert des objets. Si je ne l'aimais pas, j'aurais dit merci et j'aurai garder. Mais moi, "c'est gentil mais je trouve que c'est laid et puis ça va faire des poussières "

Il me promet un super cadeau. Il m'a offert une fois un truc qui me suis toujours. une chose.

 

Il sait bien écrire, ses lettres sont pas mal du tout, à la main.  C'est son côté italien sûrement. Et il sait les livres qui peuvent m'intéresser. J'ai souvent des livres et j'aime presque toujours.

C'est un égoïste.  D'abord lui. S'il y a un seul gilet de sauvetage et qu'on est à deux. Il le prendra. Je lui ai dit ça, il n'a pas dit non. 

 

 

Le prof du lycée qui m'a mal orientée 

J'ai des séances de Kiné. 2 fois par semaine. Un programme pour la SEP et un autre pour la Respiration.

Ça fait du bien OK mais je n'aime pas.

Dès qu'il y a une personne qui galère, une personne âgée, je suis là.  On soufre ensemble.

Ça va 5 minutes.

 

C'était le programme respiration avec ma kinésithérapeute.  Je toussais vite et j'avais des cicatrices pas encore cicatrisées. Alors doucement s'il vous plaît. A mon rythme. Et pas de massage sur les cicatrices. 

 

L'autre kinésithérapeute avait une personne âgée.  Je la regarde et c'était mon prof de maths de seconde.

De suite je l'ai reconnu. Je vais le voir et oui c’est bien lui.

Il me demande de quelle année je suis. Je lui dis, il a calculé. C'était une sacrée année. Les cigarettes sous les tapis quand on entendait les prof et le personnel arrivés. La loi etait en cours.

Ca m'a rappelé beaucoup de choses.

Il etait super respecté. Quand on voyait que c'était lui. Gros soulagement. Super sympa.

 

Nous avons parlé de l'ancien temps.

Il m'a raconté des histoires qu'il y avait eu à cette époque. Ils nous prennent vraiment pour des cons parfois. On savait. 

Il était chez les Kiné pour problèmes de santé. 85 ans quand même.

Il se rappelle pas du tout de moi. C’est mon année de naissance qui a tout déclencher. On a rien fait chez le kiné.

 

Ils ont compris que c'était y a si longtemps. Lui et moi pas du tout sport.

Avant de partir il m'a demandé comment va ma fille. 

 

Lui j'aimais bien et il a tout fait pour que je fasse un bac scientifique. Il était là quand ils ont affiché les notes du bac. J'ai voulu le tuer. 19 en Philo et 18 en Histoire Géographie. Physique Chimie du 8.  Il a dit ah quand même. Je l'avais jamais revu.   

 

Revu aujourd'hui,  il se rappelle de moi ! Nous avons très bien travaillé! Deux grands sportifs Nous étions à deux. Il étais plus en forme. J ai appris de nouvelles choses! 

 

Vendredi 11 octobre 2024 : 

Rendez vous vendredi prochain  chez le kiné.  Avec mon ex prof de maths.  

Maintenant il me reconnaît sans problème. Et il me parle de plus en plus librement. 

C'est très étrange de le revoir. Vivement vendredi prochain. 

 

 

 

 

Madame J de la Primaire

C'est ma première maîtresse! Très bonne femme.

Elle savait être une maîtresse du CP. Elle était là à sa place. Ni top ni pas assez.

Déjà elle m'a appris à écrire.  J'ai une jolie écriture.  Je suis gauchère et ça ne se voit du tout.

Elle a eu de la patience.  J'ai eu aucune remarque. Dans le temps, c'était la main du diable ! 

Dans la classe que des droitiers, moi j'avais une originalité. J'avais un bouvard et c'est tout.

 

Elle a su me gérer. Je suis fille de divorcés. Mon beau père rien à dire. Il a fait une seule chose dans sa vie. Bravo mais c'est banal quand je vois les autres familles.

Mon père avait oublié qu'il avait une fille.

Madame J savais que j'étais toujours avec ma grand-mère. Elle m'a souvent couvert quand j'y repense.

Géniale.  Quand je l'ai revue, (y a ... 20 ans ) elle m'a dit qu 'elle pensait retourner dans le sud. Le soleil manque en Picardie.

 

 

Madame P de l'école 

La maternelle.. Nous étions de gros bébé. 

Je suis rentrée à 2 ans.  J'étais toujours avec mon copain J et ma copine  M. C'était bien.  Toujours à trois. 

Même sur les photos.

Et l'après midi,  c'était la sieste,  Toujours à trois. Il ne fallait pas qu'une personne nous sépare.  Je ne pleurais pas mais je boudais.  Et ça ne passait pas en quelques minutes.

Je me rappelle des bonbons et biscuits. La ville nous en offrait tous les jours. Avec une brique de lait.  J'aimais la brique de lait à la vanille.  Les chocolats, fraises non merci.  Je faisais mon petit trafic à 4 ans.

C'est drôle.  Un peu lourd mais c'était comme ça. 

Rien à faire des bonbons biscuits. 4 jours sur 7 j'étais angoissée à cause de ma brique de lait à la vanille.  

Les dessins et les travaux manuels que l'on faisait.  Problèmes aussi. J'avais besoin de réfléchir et les autres faisaient n'importe quoi. . Et je reboudais. Moi j'avais pas fini mais c'est joli. 

Aujourd'hui psy sûrement.

 

 

 

 

Je ne perdais pas la tête. Après l'école, le goûter.  Les parents de ma copine M étaient des charcutiers . J'étais déjà plus salé. On allait se laver les mains et tous les trois nous etions prêts pour le goûter. On habitait 3 maisons juste séparées par des jardins.  Et chacun ses goûts.  

Le garçon c'était du pain Moi du saucisson ou quelque chose que son papa à préparer pour la vente. C'était bon. J'ai gardé ce souvenir. Dès que je passe devant une charcuterie, l'odeur me revient. 

Ma copine était déjà rebelle. Elle allait cueillir des fleurs et des champignons. C'était son goûter.  On lui avait dit fait attention avec les champignons. Elle a rien eu. Les fleurs elle connaissait déjà.  De loin, elle savait lequelles étaient bonnes. Parfois on s'inquiétait un peu. Bizarres mais nous étions des enfants. 

 

Aujourd'hui ma copine vit à Rouen et elle est végétarienne. Ses parents l'ont traumatisée peut-être. 

 

 

 

Le Roumain 

Un monsieur que j'ai rencontré à la clinique pour le cancer du Poumon. Pareil pour lui.

 

Tous les deux, nous avions le parcours à la clinique qui correspondait au même date. Avant, OPERATION et post opération. Même pour les examens, il etait avant ou apres  moi.

Il m'a fait rire dès les premières secondes. Je parle peu de moi, lui c'est une tombe. 

Il est d'origine roumaine. Il est en France depuis très très longtemps. C'est le Roumain. Je sais pas grand chose. Si Nadia Comăneci son souvenir de jeunesse

Je me sentais au KGB. Nous n'avons pas eu la même vie. 

Il arrivait le matin quand il voulais. Interdiction de fumer,  on le sentait de loin.

Une gourde avec de l'eau était recommandée tous les jours. Pas de sucre, pas de gras.. Notre nourriture était surveillée.

Il m'a demandé de ne pas toucher pas à la sienne avec un sourire.

On avait 5 minutes pour aller à la machine prendre une boisson ou un fruit. Banane pour moi. Lui il partait à l'autre bout de la clinique pour une boisson qu'il aime bien. L'escalier... j'appelle ca l'ascenseur. Je ne savais même pas que la boisson se faisait encore. Pas d'alcool pas de sucre..

Dès que quelqu'un le cherchait, on me demandait si je savais où était le Roumain.

On est devenu amis à la clinique. Grands délinquants tous les deux. J'avais tous les jours une tablette de chocolat blanc. Je ne mangeais pas grand chose à cette période. 

 

Chaque jour, il sortait une bêtise. 

 

Il restait quelques minutes dans ses pensées en arrivant le matin, un regard sur l'actualité et il écoutait la radio. Et c'est la vie. On verra. 

Il avait sa tablette et son téléphone tout le temps. Quand j'ai fait la curieuse.. c'était des dessins animés. Ça lui vide la tête.  C'est touchant. 

 

Nous avons du préparer l'opération.  Opérations bien passées pour nous deux. 

Il était dans la chambre d'à côté. J'entendais ses bêtises et je savais qu il était souvent cherché. Il a besoin de bouger. 

 

Je n'avais pas très peur.  J'avais hâte que ça se fasse.

Lui, il a eu peur. Il m'a dit qu'il était content de me revoir. Et qui a appelé pour avoir de ses nouvelles et parler avec. Sa maman. Les hommes aiment leur maman ! 

 

Après l'opération, il a continué ses drôles de trucs. Toujours le sourire. Il a eu des douleurs et le temps qui passe ça le  stresse.

J'ai eu une info. Il a passé la soixantaine. Je sais rien de plus. 

 

J'avais été choisie pour regarder ses cicatrices. Les matins il soulevait "son haut  en public". Un autre monde...

et je regardais. 

Si je savais pas, il me disait à qui je devais demander. Les aides soignantes, infirmières, kiné etc... passaient.

Tout était normal. A la fin de la clinique,  j'avais plusieurs personnes qui me demandaient.  Mais je sais rien moi.

 

Le Roumain était bien fichu. J'avais été étonnée.  La soixantaine ! 

 

Nous allons peut-être nous revoir. Dans  moins d'un an à la clinique !  Nous avons décidé de ne pas nous voir en dehors. 

 

 

 

 

Trésor lui c'est le meilleur !  Avec ton bonnet !   la casquette... C'est tout toi !   

Et attention aux tatouages !!  

 

Je t'ai rencontré quand j'avais 16 ans. J'ai aujourd'hui 47 ans.  31 ans que je n'ai pas vu,

 

Dès la première seconde, je savais que c'était pas pareil avec toi, 16 ans j'étais toute jeune.

Tu avais 22 ans,  un jeune homme . On s'est vu dans le quartier.

 

Je ne sais pas si c'était l'époque.  Ou tu étais déjà Monsieur Principe. Tu es bien le fils de ton père.

Tu as posé des questions et tu as commencé avec tes principes.  Ça fait interrogatoire. 

 

D'abord, s'il y a une histoire entre nous, c'est discrétion. (Y avait rien à l'époque, nous avions le fixe, les ptt (poste) et télégramme. Les numéros de la police des pompiers le samu . Nous n'avons rien vu venir)

 

Je suis mineure avec un père et un beau père spéciaux, tu ne  veux pas de problèmes.

Tes parents sont connus par un peu  tout le monde - (ce ne sont pas du tout des stars. Juste dans le département) Donc tout doucement et discrétion. Et tu n'aimes pas les cigarettes chez les filles et l'alcool.  Je ne bois pas avec n'importe qui. 

(Toi tu étais un gros fumeur. Un peu moins la.

C'était moi : je suis un homme je fume? C'était un peu ça. 

Tu as fait des scanners récemment,  tu as les poumons d'un non fumeur.  La vie est injuste mais tant mieux pour ça. 

J'ai un cancer du poumon.. je ne fume pas. Fumeuse passive peut être.

Et pour l'alcool je veux rester toujours sur mes gardes, je suis d'accord )

 

Monsieur Principe me laisse le temps de réfléchir. 

Comme si c'était des choses qui me gênent. Nous étions mignons.

Aujourd’hui j'aurais répondu par texto. J'étais d'accord avec tes principes. Je devais être fière. 

 

On a tenté et ça a marché. Tu as fait un peu n'importe quoi moi pareil.

 

Tu es un homme avec de drôles d'idées. Je ne suis pas mal non plus. 

 

Tu as déconné une fois. D'où la chanson de Calogero et Passi. 

 

J'ai pas oublié !!!

 

Sinon tu es une bonne personne. Tu as toujours été là. Énormément de confiance et la liberté.

Dès que j'ai un problème, tu sais me rassurer. Un veritable bébé quand je m'y mets.

 

La SEP et le cancer du Poumon très bien. Très bien. Mes humeurs aussi. 

Je sais que je tire beaucoup sur toi. 

 

T'es pas toujours facile. J'ai accepté. C'est la vie.

 

Tu fais des choses qui sont incompréhensibles. Ta logique ta logique.. Et tes principes. 

 

Je râle moins. 

 

C'est pas du grave. Pas du tout.  Et je trouve qu'il y a pire que tes parents.  

(Tu ressembles parfois à Eminem.. Le bonnet c'est presque le même

lundi 30 septembre 2024 7h27.  Et motard. Fais attention. Et texto quand tu arrives ) 

 

 

 

On ne choisit ni son origine, ni sa couleur de peauComme on rêve d'une vie de château quand on vit le ghettoNaître l'étau autour du cou comme Cosette pour HugoNaître en treillis dans le conflit et prier le très hautFils du C.O.N.G.O, cette haine j'ai au M.I.C.R.OJ'ai l'poids des motsSortir d'en bas, rêver de déchirer ce tableauFait d'armes, de larmesFait de sang et sanglots
Face à la merJ'aurais dû grandirFace contre terreJ'aurais pu mourirJe me relèveJe prends mon dernier rêveTous deux la même dalle et tous deux déçusJe prends mon dernier rêve
C'est la sécheresse sur une terre où l'on n'cesse de semerTristesse dans des yeux qui n'peuvent pleurerJ'ai beaucoup de rêves lointains, j'me suis tant rebelléJ'ai bu beaucoup de baratin et ça m'a trop saouléDans la vie y'a les tapes au fond et les tapes à côtéDes "t'as pas un euro" ou la tape à l'arrachéeY'a l'État, les RMIstes, les " t'as qu'à taffer"Si t'es en bas faut cravacher, t'as qu'à pas lâcherT'as pas connu ça, toi, l'envie d'empocher les patatesÊtre à gauche droite face à la mer, loin des galèresT'as pas connu ça, l'envie d't'en sortir, distribuer les patatesDes gauches droites avec un air patibulaire
Face à la merJ'aurais dû grandirFace contre terreJ'aurais pu mourirJe me relèveJe prends mon dernier rêveTous deux la même dalle et tous deux déçusJe prends mon dernier rêve
Face à la merC'est toi qui résistesFace contre terreTon nom sur la listeDe tout ton êtreCité à comparaître
C'est l'histoire de cette plume qui s'étouffe dans le goudronCette matière grise dont le pays n'a pas fait acquisitionOn se relève, on repart à fond, on vise le PanthéonJ'en place une à ceux qui en ont, qui rêvent consécrationLa dalle, la niak je l'ai comme mes potes l'ontOn veut toucher le ciel étoilé sans baisser l'pantalonTrop peu de bonnes fées et trop de CendrillonCalo, Passi 2.0.0.4 action
Face à la merJ'aurais dû grandirFace contre terreJ'aurais pu mourirJe me relèveJe prends mon dernier rêveTous deux la même dalle, on est tous deux déçuJe prends mon dernier rêveTous deux la même dalle, on vise tous deux au-dessusJe prends mon dernier rêve
On ne choisit ni son origine, ni sa couleur de peauComme on rêve d'une vie de château quand on vit le ghetto (je prends mon dernier rêve)Naître l'étau autour du cou comme Cosette pour HugoNaître en treillis dans le conflit et prier le très haut (je prends mon dernier rêve)Fils du C.O.N.G.O, cette haine j'ai au M.I.C.R.O (je prends mon dernier rêve)J'ai l'poids des mots
Face à la mer on veut tous grandirCalo, Passi trop jeunes pour mourir
Source : Musixmatch
Paroliers : Calogero Maurici / Passi Balende / Filipp Alana / Gioachinno Maurici
Paroles de Face à la mer © Issap Productions, Delabel Editions Sarl

 

Pauvre moi : le bonnet que j'avais fait est quelque part. Rangé avec un sac anti mites.  J'avais des cloques...

 

J'ai pas oublié le Congo Belge. C'est pour toi cette chanson. 

Elle est sublime et malheureusement toujours d'actualité.

 

 

 

En faisant ce site,  je m'aperçois que quelques personnes en qui je tenais beaucoup sont partis et d'autres sont toujours là. J'en aime encore pas mal.

Cette histoire de sclérose en plaques a été difficile.  Je l'ai accepté après deux ans environ. 

Le cancer du Poumon, c'est tout nouveau.

Dans 10 jours, je vais refaire un scanner. Je vais en savoir plus. Des nouvelles tâches ? Un nouveau traitement est nécessaire ?  Nous verrons. 

Cancers y en a partout. Il y a moins de honte à être malade ? On parle plus facilement. 

 

 

 

Jeudi 10 octobre 2024 22h00. Le scanner est correct.  Je verrai avec  le médecin. 

Plutôt nous verrons ensemble. Nous avons un nouveau jeu tous les deux depuis ces derniers jours. Nous pleurons de plus en plus souvent.

Au départ, j'essayais de le faire discrètement. Toi tu ne pleures jamais. Tu es un homme.

Y a deux semaines, j'ai vu une larme. C'était beau et triste. J'ai réussi à déclencher les larmes pour tous les deux. (J' étais fière et touchée) Et c'est devenu quotidien.

Nous ne faisons pas que ça. 😉  3 petites minutes tous les jours. Ça devient quotidien. Ce sera notre secret. C'est beau et après "triste".  Mais d'abord beau.

Vendredi 11 octobre 2024 :  Y a tellement d'êtres vivants et la planète est grande. Et bingo, tu tombes sur moi. J'ai pas envie de me plaindre. Là pas du tout. (Peut-être dans 3 secondes.. :) )

Des relations uniques et précieuses, mettant des liens tissés au fil du temps. Que ce soit un ami fidèle, un professionnel de la santé dévoué ou toute personne qui a marqué sa vie.

 

Je viens d'avoir une révélation. Je dis tout le temps qu'ils sont beaux. C'est logique puisque je les aime bien. Mon copain est très très beau. Peut-être qu'il est très très moche.

 

Des proches qui ont croisé mon chemin de manière inattendue.